VERO ET LE PHOTOGRAPHE ... 2
Vêtue de satin, elle pose
L’ôter … aura-t-elle la force ?
Du bout des doigts,, Vero caresse
Sa joue … et dans son cou, ils glissent
Jusqu’à la petite excroissance
Que forme le bouton de rose.
Délicatement, elle en pince
Pour les tendres protubérances
Où la coquine pointe rose
De son sein exige caresses.
Sa main volage sur la cuisse,
Des sillons de feu, dessine et trace.
Recadrage sur sa nudité
Que dans un sursaut d’timidité
Elle souhaiterait occulter
A tous ces regards dévergondés
La moiteur de sa féminité
Mais déjà, ses doigts sont bien tentés
D’explorer … pour soudain remonter
Avec lenteur et sensualité
Jusqu’au sein et son intimité
Frémit, s’affole sous son doigté.
Tout le corps tendu par le désir
Vero prend le chemin du plaisir
Sans retenue, en solitaire
S’échauffant d’une main légère.
Elle se rallonge, en travers
Sa couche afin de mieux s’offrir
A la volupté qu’elle sent grandir
Sous ses doigts jusqu'au cœur d’son être
Vero succombe sous la chaleur
Des caresses et du projecteur
Que le photographe braque sur
Elle … Plus rien ne peut la retenir
Et c’est avec un raffinement
Qu’elle franchit délicatement
L’entrée d’son jardin où le fervent
Besoin de jouissance est grisant
Et consume son être brûlant.
Vero n’est plus que désir ardent !
Et ses sens, véritable volcan
Exigent d’autres attouchements
Plus précis … plus profonds … plus puissants
Qui comblent ses besoins languissants
Jusqu’à l’orgasme qui l’emporte en
Quelques secondes au firmament,
Paradis de l’extase où Vero
Succombe, et, trouve le repos.
©Mannuella Iseni
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