L'OUBLI M'APPELLE
Trouvé refuge dans l'oubli,
Doucement m'être endormie
Dans les bras de la faucheuse,
Fantôme de mes angoisses
Sans plus ne penser à rien
Pour faire le vide à jamais.
Glisser lento sur la pente,
Du néant, jusqu'à la perte
Totale de la conscience
Et me noyer dans l'abysse.
Là où tout n'est ni blanc, ni noir,
Mais devient RIEN: le non-être.
Partir sur la pointe des pieds
Sans fracas, vers d'autres contrées,
Avec pour seul habit, mon âme
Dans son plus simple costume:
Celui de la vérité nue.
L'indécision est révolue!
Laisser un dernier battement
Au cœur, dans l'ultime combat
Engagé entre vie et mort
Et abdiquer avec bonheur.
Somme toute atteindre la paix
Qu'offre le repos éternel.
©Mannuella Iseni
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