COMPAGNES D'INFORTUNE
En gare du Désespoir
C’est le cœur vêtu de noir
Que j’embarque dans le train
Pour un voyage lointain.
Déjà d’autres passagers
Ont pris place, piégés
Comme moi par les horreurs
D’une vie de malheur.
En gare du Renouveau,
Les mots semblent sonner faux.
Le wagon « méfiance »
Me met en présence
De femmes aussi paumées
Que je suis désespérée.
Compagnes d’infortune,
Nous faisons grise mine.
En gare de L’avenir,
On nous invite à courir
Dans les allées du bonheur.
Nous abandonnons nos peurs
Afin de mieux savourer
Les joies simples retrouvées.
Fini d’être victime,
Nous sommes : braves femmes !
©Mannuella Iseni
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